Compétences
Une excellente mémoire
Impossible de maîtriser cette technique très complexe sans posséder de bonnes notions en maths, physique et techniques du son. Le mixeur doit par ailleurs être doté d’une excellente mémoire pour relier les potentiomètres aux sources sonores correspondantes.
Un bon relationnel
Pour comprendre rapidement les désirs du réalisateur, il lui faut également un bon esprit de synthèse, de la logique et des dispositions pour le relationnel. Par exemple, pour gérer des conflits lorsque ses propres attentes divergent d’avec celles du réalisateur ou du monteur son…
Musicien dans l’âme
Une pratique musicale est un atout pour être capable de donner sa couleur à une bande sonore. Un bon mixeur doit savoir se détacher de la technique, ce qui exige pas mal d’expérience. Bref, on ne débute pas sa vie professionnelle à cette fonction.
Formation pour accéder au métier
Les autodidactes deviennent rares dans ce métier. Le niveau des professionnels a tendance à s’élever. La nouvelle génération de mixeurs a suivi des études de technicien du son après un bac scientifique, parfois jusqu’au niveau bac + 5. Une poignée d’entre eux est passée par de grandes écoles de cinéma. À noter que beaucoup de mixeurs jouent, en parallèle, d’un instrument.
Niveau bac + 2
• BTS métiers de l’audiovisuel, option métiers du son; • Certificat de prise de son du conservatoire national de région de Boulogne-Billancourt;
Niveau bac + 3
• Licence pro mention techniques et activité de l’image et du son;
Niveau bac + 5
• Master pro image et son; • Master recherche sciences de la communication image et son;
• Diplôme de musicien ingénieur du son du Conservatoire national supérieur de musique et de danse (CNSMD) de Paris;
• Diplôme section son de L’École nationale supérieure Louis Lumière;
• Diplôme section son de l’École nationale supérieure des métiers de l’image et du son (ENSMIS).