Restaurant

Code Naf :
56.10A / 56.10B / 56.10C
Description du métier :
L’activité de restauration consiste à préparer et à vendre des repas ou des plats dans un lieu ouvert au public (par opposition à la restauration collective dont l’accès est réglementé). Le service, ainsi que le paiement, sont effectués à table pour une clientèle assise. On distingue trois grands types de restaurants : ◆ La restauration traditionnelle : outre la préparation de repas ou de plats, elle offre un local d’accueil pour la consommation, ainsi qu’un couvert installé et un service à table ; ◆ Les cafétérias : il s’agit d’unités de restauration en libre-service présentant un assortiment complet de préparations proposées visuellement au client et généralement intégrées dans un ensemble commercial (grandes et moyennes surfaces -GMS-, grands magasins, galeries commerciales, etc.) ; ◆ La restauration rapide (avec point de vente au public sur rue) ou fast food : si elle offre un local d’accueil pour se restaurer, les aliments ou repas sont vendus et servis au comptoir dans des conditionnements jetables pour être consommés sur place ou emportés. L’établissement est dit « restaurant saisonnier » lorsque l’ouverture n’excède pas une durée de neuf mois par an, fractionnée en une ou plusieurs périodes. L’Insee regroupe l’ensemble de la profession sous les codes APE suivants : ◆ APE 56.10A : Restauration traditionnelle comprenant l’activité de restauration avec un service à table, mais également les activités des bars et des restaurants avec service de salle installés à bord de moyens de transport, s’ils sont exploités par des unités distinctes ; ◆ APE 56.10B : Cafétérias et autres libres-services ; ◆ APE 56.10C : Restauration de type rapide comprenant les restaurants de restauration rapide, les restaurants proposant des repas à emporter, la vente de crème glacée dans des chariots, la vente de repas dans des équipements mobiles et la préparation de repas sur des éventaires ou sur les marchés. La présente étude sera axée sur les trois grands types de restaurants présentés ci-dessus. Sont exclus la restauration collective sous contrat, la restauration d’hôtel, la restauration automatique et les circuits alimentaires alternatifs. La restauration rapide livrée à domicile, dont l’activité principale consiste à préparer des repas ou plats (pizzas, sandwichs, etc.) destinés à être livrés au client en un lieu de consommation privé (domicile privé, entreprise, etc.) ne fait pas non plus partie du champ de cette étude compte tenu des spécificités de ce métier.
Organisation de la profession :
Cette activité est une activité commerciale. Le professionnel a l’obligation de s’inscrire au Registre du commerce et des sociétés. La loi sur la croissance et la transformation des entreprises du 22 mai 2019 (dite loi « Pacte ») prévoit la mise en place d’un guichet unique électronique, accessible en ligne à partir de 2021 et au plus tard en 2023, afin de centraliser les diverses formalités à accomplir par le créateur d’entreprise. Si le restaurateur est ressortissant de l’Espace économique européen (EEE) ou de la Suisse, il n’y a pas de démarche supplémentaire à effectuer, car il peut s’installer et travailler librement en France, seul ou accompagné de sa famille. En revanche, s’il est de nationalité étrangère non ressortissant européen, il doit être titulaire d’une carte de séjour temporaire autorisant l’exercice d’une activité professionnelle commerciale. Si l’établissement propose de la vente à emporter, il doit également être immatriculé au Répertoire des métiers.
Spécifité métier :
Il existe un « plan comptable professionnel de « l’industrie hôtelière » (avis de conformité n°27 du Conseil national de la comptabilité du 25 janvier 1984). Toutefois, le Collège de l’Autorité des normes comptables réuni le 8 février 2019, a constaté la caducité des avis de conformité rendus par le CNC sur les plans comptables professionnels. En particulier et pour les exercices comptables ouverts à compter du 1er janvier 2020, les entités ne pourront plus se référer à ce plan comptable professionnel pour l’établissement de leurs comptes annuels mais se référeront directement au plan de comptes du plan comptable général (article 932-1 du règlement ANC n°2014-03). Rappelons néanmoins, que le PCG (article 933-1) offre la possibilité d’adapter le plan de compte en subdivisant notamment certains comptes, selon les nécessités rencontrées dans certains secteurs d’activité. Dans ce contexte, la comptabilisation HT des avantages en nature accordés au personnel peut continuer à s’effectuer selon des comptes spécifiques : ◆ En charges, dans les comptes 6417xx, pour les avantages en nature soumis à cotisations de sécurité sociale (repas, par exemple) ; ◆ En production consommée dans les comptes 7264xx, pour la valeur retenue sur le salaire net au titre des avantages en nature fournis. En ce qui concerne les avantages accordés à la clientèle par l’exploitant (tournée du restaurateur, etc.), il reste possible de débiter le compte 1081 « Compte de l’exploitant, opérations courantes » pour le prix des marchandises concernées, par le crédit du compte d’achats correspondant.

Chiffre d’affaires moyen :

619 354

Chiffre d’affaires par personne :

237 431
Résultat Moyen :
237 431

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