Les échecs des entreprises continuent de s'accumuler, mais à un rythme plus lent. Ce contenu est uniquement accessible aux abonnés.
Les imperfections qui s'accroissaient à une cadence trimestrielle de 40% ont connu une hausse de 19,4% durant le premier trimestre de l'année, d'après les informations récentes fournies par le cabinet Altares. En dépit de cela, avec approximativement 17.090 procédures répertoriées, leur quantité a atteint son apogée depuis le premier trimestre de 2015.
Par Nathalie Silbert
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L'année dernière, les faillites d'entreprises en France ont bondi de plus de 30%, et cette tendance ne montre aucun signe de ralentissement. Au cours du premier trimestre, elles ont grimpé de 19,4% par rapport à la même période en 2023, selon les informations récentes fournies par le cabinet Altares. Environ 17.090 procédures ont été enregistrées, ce qui représente le chiffre le plus élevé depuis le premier trimestre de 2015. La société de conseil souligne que le seuil symbolique des 60.000 faillites sur une année, qui avait été dépassé à la suite de la crise financière de 2008, a été franchi « dès le mois de février ».
La montée reste donc abrupte, mais des "premières indications d'apaisement" commencent à se manifester. L'augmentation des défaillances ralentit considérablement. "L'année précédente, nous constations des augmentations supérieures à 40%. L'augmentation des défauts est maintenant deux fois moins élevée. Ce changement pourrait présager une amélioration au deuxième trimestre", pense Thierry Millon, le responsable des études d'Altares. Selon l'expert, "l'épisode du Covid est en train de se terminer, à l'exception des prêts garantis par l'Etat contractés pendant la crise sanitaire qui doivent être remboursés".
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