Michel Picon a dit : "Au lieu de chercher à simplifier, on devrait d'abord éviter de rendre les choses compliquées…" Ce contenu est uniquement accessible aux personnes abonnées. Contenu exclusif pour les abonnés.
En ce moment, Michel Picon, qui est le dirigeant de l'UNAPL, est sur le point de devenir le président de l'U2P ce jeudi. Dans une conversation avec "Echos", le chef d'entreprise, qui a une rencontre prévue avec Gabriel Attal ce lundi, précise les objectifs principaux de l'organisation qui regroupe artisans, commerçants et professions indépendantes.
Par Leïla de Comarmond, Alain Ruello
Vous assumerez le rôle de président de l'U2P ce jeudi pour une durée de quatre ans. Quels défis attendent votre mandat?
Je suis extrêmement honoré d'avoir la responsabilité de poursuivre le développement de l'Union des entreprises de proximité. C'est une première pour notre organisation d'être dirigée par un membre des professions libérales, qui ont contribué à la fondation de l'U2P en 2016, en partenariat avec les artisans et commerçants de l'UPA. L'un des défis majeurs est de valoriser l'U2P à sa juste mesure. Nous comptons plus de 200.000 membres, mais le système actuel de représentation des employeurs, qui est foncièrement injuste, favorise le Medef en lui donnant un droit de veto constant sur tous les accords. Nous plaidons au contraire pour une approche qui considère d'abord les enjeux des petites entreprises sur tous les sujets économiques et sociaux, car les grandes entreprises disposent des ressources nécessaires pour s'adapter.
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