La France face aux déficits : entre nécessité de réformes et résilience des marchés

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D'après Véronique Riches-Flores, économiste et créatrice de RichesFlores Research, la question des déficits n'est pas nécessairement la plus importante en ce moment. Pourtant, la France ne sera pas en mesure de maintenir son cap actuel. Elle observe que la diminution des dépenses est compliquée et pense donc qu'il sera nécessaire de trouver de nouvelles sources de revenus.

Par Nathalie Silbert et Guillaume de Calignon

Il semble que les marchés ne soient pas très affectés par l'augmentation du déficit français. Pour quelle raison ?

L'absence de réaction s'explique principalement par le fait que les déficits publics sont désormais la norme dans de nombreux pays, y compris les États-Unis et d'autres nations développées. Donc, l'ampleur des déficits n'est pas nécessairement la préoccupation majeure en ce moment. Ce qui compte vraiment, c'est ce qui se cache derrière. De plus, il y a toujours beaucoup de liquidités disponibles et les investisseurs sont à la recherche d'endroits sûrs pour investir leur argent, ce qui justifie l'intérêt renouvelé pour les dettes publiques.

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