La résolution du conflit Israël-Palestine par le biais de l'économie. Ce contenu est exclusif aux membres abonnés.
La crise ne se résoudra pas sans une gestion prolongée des territoires palestiniens par une coalition incluant les grandes nations et les États de la région, en collaboration avec les Palestiniens eux-mêmes, le tout en assurant une sécurité totale pour Israël.
Par Pascal Perri (spécialiste en économie et géographie, contributeur aux "Echos")
Face à l'obscurité de la guerre, il est nécessaire de mettre en avant la lumière et les promesses offertes par l'économie et le progrès social. Dans la lutte entre Israël et la Palestine, deux causes justes se confrontent. Le droit des Israéliens à vivre paisiblement dans leur nation, et celui des Palestiniens à échapper à l'incertitude, pour enfin exister à l'intérieur de frontières stables et reconnues afin d'y bâtir un futur partagé. Les chemins de la sagesse sont étroits car les événements tendent plus vers le conflit que vers la pacification. Cependant, une guerre sans fin n'a pas de futur.
Israël et la Palestine ne sont pas menacés par la paix, mais plutôt par la guerre. Pour résoudre un conflit aussi prolongé, il est essentiel d'identifier les problèmes, d'engager des médiateurs de confiance acceptés par les deux côtés, et d'établir un plan de résolution de crise. Existe-t-il une alternative viable à la solution à deux États, à moins de se résoudre à l'idée d'un déplacement massif de plusieurs millions de Palestiniens vers une destination inconnue, ce qui pourrait potentiellement déstabiliser l'ensemble de la région ?
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