En 2024, une hausse minimale de 3,9% est prévue pour la taxe foncière.
L'Insee a dévoilé ce vendredi l'indice des prix de consommation de fin novembre, qui est utilisé pour déterminer l'augmentation des bases locatives et finalement, celle des impôts fonciers. Cependant, les municipalités ont la possibilité de modifier le taux en vigueur et d'augmenter (ou de réduire) la taxe foncière.
Par l'auteur Sébastien Dumoulin
Après avoir subi une forte augmentation de leur taxe foncière en 2023, les citoyens français ont une idée approximative de ce qui les attend pour l'année suivante. L'Insee a révélé ce vendredi l'indice harmonisé des prix à la consommation pour le mois de novembre. Cet indicateur de l'inflation annuelle est utilisé par le gouvernement pour ajuster les valeurs locatives cadastrales, qui sont ensuite utilisées pour déterminer le montant des taxes foncières : taxe foncière sur les propriétés construites et non construites, ainsi que la taxe d'enlèvement des déchets ménagers. En 2024, leur augmentation sera d'au moins 3,9 %.
L'augmentation n'est pas aussi impressionnante que celle de cette année. En 2023, l'essor des valeurs immobilières a touché 7,1 % – reflétant avec un décalage d'un an la crise inflationniste causée par le conflit en Ukraine. Ce bouleversement a été le principal facteur de l'envolée de la taxe foncière, qui a obscurci la communication du gouvernement sur les réductions d'impôts à l'automne.
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