La création de stations-service est presque exclusivement réalisée à l’initiative des grandes surfaces alimentaires.
Le nombre de reprises est très inférieur à celui des fermetures
Il distribue le carburant (essence, gazole, GPL) en actionnant électroniquement les pompes en libre service quand un client se présente. Dans de très rares cas, il peut lui-même servir le carburant. Mais la fonction de pompiste est en voie de disparition en France. Il encaisse le prix de la livraison.
Dans les grandes stations qui disposent d’un atelier mécanique, il effectue l’entretien courant des véhicules (lavage des vitres, vérification du niveau des liquides, contrôle de la pression des pneus). Il fait des travaux de petite mécanique (vidange, bougies, batterie). Il peut remplacer certaines pièces telles qu’ampoules et balais d’essuie-glace.
Quand la station-service dispose d’une boutique en libre-service (alimentaire, journaux, produits régionaux, bouteilles de gaz), l’employé peut être chargé de son fonctionnement : réception des marchandises, approvisionnement des rayons, gestion des stocks, caisse.
Quand il existe un service de restauration rapide, l’employé sert des sandwichs, des plats cuisinés simples et des boissons fraiches et chaudes. Il répond aux commandes des clients, débarrasse et nettoie les tables, range le matériel.
Une station-service sous contrat, contrairement à une station-service organique, est une station appartenant à un tiers ayant souscrit un contrat d’approvisionnement avec une compagnie pétrolière ou un grossiste en produits pétroliers. Que le contrat soit de type mandataire ou acheteur ferme, l’exploitant concède l’exclusivité de ses approvisionnements en échange d’une commission ou d’une marge, d’une image de marque, de produits conformes et de toutes les assurances logistiques nécessaires à la bonne exploitation de sa station.