Relieur-doreur est un métier très ancien qui consistait autrefois à protéger des manuscrits, puis des livres imprimés.
Aujourd’hui, on confie le plus souvent au relieur-doreur des ouvrages courants pour une reliure simple, mais aussi, plus rarement, des manuscrits ou des livres précieux pour lesquels il réalise une reliure d’art qui utilise des matériaux nobles et des techniques plus élaborées.
S’il travaille sur un livre ordinaire, le relieur-doreur assemble les feuilles imprimées, les plie en cahiers puis les coud à la machine.
S’il travaille sur un livre ancien, le relieur-doreur procède d’abord au démontage puis au nettoyage du livre, avant de relier de nouveau les cahiers en les cousant avec du fil de lin. Ensuite, il restaure la couverture, généralement fabriquée en cuir.
Quand la dorure n’est pas confiée à un professionnel extérieur, le relieur-doreur s’en charge lui-même. La dorure consiste avant tout à titrer les livres une fois reliés (opération finale d’importance !), mais aussi à les embellir par une décoration classique ou contemporaine.
La dorure de style, qui utilise de l’or et des petits-fers, exige un grand savoir-faire technique et de solides connaissances historiques et artistiques.
La clientèle du relieur-doreur est variée : bibliothèques de l’État, organismes officiels, ateliers des Archives nationales, ateliers privés de reliure d’art, librairies de livres rares, centres culturels, collectionneurs d’éditions originales, bibliophiles… Le relieur-doreur peut aussi travailler pour une structure aux activités voisines : gainerie, cuirs et peaux…