Les formalités juridiques et administratives
Ouvrir une laverie requiert de remplir quelques formalités juridiques et administratives. Si l’activité ne requiert aucun profil et aucune formation en particulier, il reste indispensable d’assurer la sécurité et de garantir les droits du ou des entrepreneurs comme des usagers du service.
Le choix de la forme sociale
Dans le cadre de l’ouverture d’une laverie, il est possible d’opter pour le statut d’auto-entrepreneur. Néanmoins, ce statut impose un chiffre d’affaires annuel maximal, ce qui peut ainsi contraindre l’activité et le développement du commerce. Par conséquent, il est plutôt recommandé de s’orienter vers la création d’une Société par Actions Simplifiée (SAS). De cette manière, il est possible de s’associer à d’autres personnes et ainsi de n’engager leur responsabilité qu’au montant de leurs apports. Enfin, si l’entrepreneur souhaite ouvrir une laverie seul, il est aussi possible d’opter pour la Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle (SASU).
Par ailleurs, il est possible de recourir à la franchise dans le cadre de l’activité de laverie. Celle-ci permet d’utiliser une enseigne, les signes distinctifs, les procédures et les méthodes commerciales d’une marque donnée.
La rédaction des statuts
La rédaction des statuts est libre, mais elle doit respecter les exigences légales minimales en fonction du statut juridique de l’entreprise. Par conséquent, le fonctionnement de la société est organisé à la convenance des éventuels associés. Néanmoins, l’aide et le savoir-faire d’un avocat peut être bénéfique afin d’éviter tout malentendu autour desdits statuts.