Les activités de lavage auto ne sont pas réglementées ; aucun diplôme n’est nécessaire. De nature commerciale et non artisanale, elles relèvent de la Chambre de Commerce et d’Industrie. Cela concerne aussi bien la gestion des centres de lavage en self-service que les prestations de nettoyage à domicile.
Sur le plan de la protection de l’environnement, la réglementation exige depuis 1992 que les eaux de lavage soient traitées afin de séparer l’eau des hydrocarbures avant rejet dans les égouts. Ainsi, il est en théorie interdit de laver son véhicule à domicile. Les centres de lavage auto doivent donc être équipés de systèmes de traitement des eaux. Les prestataires laveurs à domicile doivent quant à eux opter pour des technologies adaptées à cette contrainte.
Cette réglementation explique l’apparition des systèmes de lavage haute pression, moins consommateurs d’eau, et des technologies de lavage à la vapeur ou sans eau.
Voici les différents statuts juridiques possibles pour créer son entreprise de lavage auto (cliquez sur les liens) :
La micro-entreprise (ex régime auto-entrepreneur) : c’est un statut très simplifié et adapté à ce type d’activité, au moins au démarrage. A noter qu’il est possible de créer son entreprise directement en ligne sur le site lautoentrepreneur.fr (voir la procédure ici),
L’entreprise individuelle en nom propre (EI) : c’est un statut que nous ne conseillons pas car il peut réserver quelques surprises en matière de paiement des charges sociales ; en effet, ces dernières étant calculées sur le bénéfice annuel connu en début d’année suivante, elles sont susceptibles de varier fortement d’une année à l’autre,
L’EIRL : même remarque que pour l’EI. Toutefois, l’EIRL permet de protéger son patrimoine personnel mieux qu’en EI (pas forcément utile pour une activité à domicile),
L’EURL (SARL à associé unique) : c’est un statut adapté. Le gérant de société détermine lui-même sa rémunération, qui sert de base au calcul des charges sociales,
Le régime juridique le plus adapté si vous êtes seul est celui de la SASU ; il permet d’éviter la Sécurité sociale pour les indépendants (ex-RSI).