Le secrétariat d’Etat aux petites et moyennes entreprises, au commerce, à l’artisanat, aux professions libérales et à la consommation apporte son concours à la mise en oeuvre d’une politique de formation professionnelle permettant notamment de répondre aux besoins de compétences des entreprises et à ceux de l’activité économique. Dans le cas de la boucherie chevaline, il existe, d’ores et déjà, un certificat d’aptitude professionnelle (CAP) pour lequel les commissions professionnelles consultatives du ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, auxquelles participe le secrétariat d’Etat aux petites et moyennes entreprises, au commerce, à l’artisanat, aux professions libérales et à la consommation ont engagé une démarche de rénovation. Les conditions d’accès à ce diplôme restent posées. Dans le cadre de l’actuel projet de loi sur la décentralisation, le Gouvernement propose de renforcer le pouvoir des régions afin que l’offre institutionnelle de formation professionnelle soit optimisée au regard des besoins identifiés au niveau régional ou interrégional. C’est ainsi que les acteurs locaux, notamment les organisations professionnelles, contribueront à l’élaboration des futurs plans régionaux de développement de la formation professionnelle. Pour l’apprentissage, ce dispositif concerne les formations professionnelles traditionnelles sous statut scolaire comme celles dispensées par les CFA. Dans les cas plus difficiles d’éloignement qui pourraient subsister entre la formation théorique donnée par les établissements d’enseignement et la formation pratique assurée par les entreprises et les maîtres d’apprentissage, la loi portant création d’un dispositif de soutien à l’emploi des jeunes en entreprise a mis à la disposition des employeurs un nouveau type de contrat aidé en faveur des jeunes sans qualification. Il doit permettre aux intéressés d’acquérir en situation de travail des compétences professionnelles effectives qui, complétées par des actions de formation continue personnalisées, devraient les conduire au diplôme par le biais des nouvelles conditions de la validation des acquis de l’expérience.