Le professionnel doit détenir un certificat de capacité. Il est délivré uniquement à une personne physique. Généralement, le professionnel est titulaire d’un Bac pro spécialisé en animalerie (technicien conseil vente en animalerie).
Le professionnel doit à la fois entretenir ses locaux, prendre soin des animaux, conseiller ses clients et gérer son magasin. Véritable passionné, le professionnel doit être dynamique et accepter des plages horaires de travail très étendues.
Le secteur est défini par le code rural et de la pêche maritime ainsi que par le code de l’environnement.
Les animaux doivent être maintenus en bon état de santé (arrêté du 25 octobre 1982 modifié). Le professionnel doit tenir un registre sur lequel sont consignées toutes les informations relatives à l’état de santé des animaux (cerfa 50-4511.1).
Le professionnel doit tenir un registre mentionnant la provenance et la destination des animaux se trouvant dans l’établissement (cerfa 50-4510). Il doit être conservé pendant 3 ans à compter de la dernière inscription qui y a été portée (espèce, race, sexe, date de naissance, numéro d’immatriculation correspondant au tatouage de l’animal, tout signe particulier).
Toute vente d’animal donne lieu à la remise d’une attestation de cession, d’un document d’information sur les besoins de l’animal et d’une carte d’identification de l’animal auprès du fichier national d’identification.
Les locaux doivent répondre à des normes spécifiques d’aménagement (arrêté du 30 juin 1992). A compter du 1er janvier 2015, les professionnels du secteur doivent se référer aux obligations de l’arrêté du 3 avril 2014). En fonction du nombre d’animaux domestiques accueillis, la réglementation relative aux installations classées peut s’appliquer.
Depuis le 1er janvier 2013, les professionnels du secteur ont l’obligation d’indiquer certaines mentions sur les installations utilisées pour présenter les animaux (cages, aquariums, etc.) : espèce, race, rythme physiologique, organisation sociale, longévité moyenne, taille à l’âge adulte, estimation du coût d’entretien moyen annuel de l’animal. etc.
Depuis le 1er janvier 2015, le responsable d’exploitation doit établir un règlement sanitaire en collaboration avec un vétérinaire sanitaire de son choix (plan de nettoyage, règles de désinfection des locaux et du matériel, soin des animaux, etc.). Arrêté du 3 avril 2014.
Une assurance responsabilité civile professionnelle est obligatoire.