Plus de 10% des femmes en France continuent de fumer pendant leur grossesse. Selon une récente recherche de Santé publique France, 13% des futures mamans persistent à fumer pendant toute leur grossesse, malgré les dangers que cela pose pour leur santé et celle de leur bébé à naître.
Par The Echoes
Les statistiques n'ont pas beaucoup changé depuis les dernières prévisions de 2017. Plus d'un dixième des femmes ont continué à fumer pendant toute leur grossesse, un taux qui n'a pas varié depuis un certain temps, et environ 7%, un chiffre légèrement plus bas qu'auparavant, ont bu de l'alcool, d'après une recherche publiée ce lundi par Santé publique France. En France, il est conseillé d'éviter la consommation d'alcool et de tabac pendant la grossesse, pour prévenir d'éventuels risques sérieux pour la santé de la mère et du futur bébé.
Selon une étude basée sur les données du Baromètre de Santé publique France 2021, 13% des mères ayant des enfants de cinq ans ou moins en 2021 ont admis avoir fumé pendant toute leur grossesse. De plus, environ un quart de ces mères étaient fumeuses au moment où elles ont découvert leur grossesse. Sur ces dernières, 45% ont affirmé avoir cessé de fumer dès qu'elles ont su qu'elles étaient enceintes ou pendant leur grossesse, tandis que 51% ont diminué leur consommation de tabac sans toutefois l'arrêter complètement et 4% n'ont fait ni l'un ni l'autre.
La consommation d'alcool en baisse
Concernant la consommation d'alcool durant la grossesse, il semble, au contraire, qu'il y ait « une diminution par rapport à la situation en 2017 », d'après les auteurs de l'étude. En 2021, plus de neuf mamans sur dix d'un jeune enfant (93%) ont affirmé n'avoir jamais consommé d'alcool pendant leur dernière grossesse après avoir découvert leur état, ce qui est bien plus que le taux de 2017 (88%). « Cependant, 7% ont avoué avoir consommé de l'alcool en 2021, même si c'était juste quelques gorgées » : 6% ont déclaré n'avoir bu que lors d'événements spéciaux et moins de 1% plusieurs fois par mois.
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Les auteurs de l'étude reconnaissent que l'investigation qui a fourni les données présente des faiblesses. Elle est basée sur des affirmations qui pourraient être inexactes à cause d'une préoccupation de "conformité sociale" sur un "sujet délicat" ou à cause d'un souvenir imprécis. De plus, l'étude ne se concentre pas spécifiquement sur les femmes enceintes ou les mères de nourrissons, ce qui signifie que les prédictions concernant ce groupe se basent sur un échantillon plutôt restreint.
L'évaluation de l'usage du tabac durant la grossesse semble correspondre aux conclusions d'une autre étude périnatale de 2021, avec une consommation d'alcool qui semble un peu plus élevée. Devant ces faits, Santé publique France considère qu'il est crucial de continuer à promouvoir la prévention et d'apporter un soutien aux femmes qui pourraient avoir des problèmes liés à l'usage de substances durant leur grossesse, car le nombre de femmes et d'enfants affectés est loin d'être négligeable.
Origine AFP
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