DSCG UE 2

Épreuve n° 2 : finance – 140 heures

Nature : épreuve écrite portant sur l’étude d’un cas ou de situations pratiques pouvant être accompagnées de commentaires d’un ou plusieurs documents et/ou d’une ou plusieurs questions.
Durée : 3 heures.
Coefficient : 1.
15 crédits européens.

Thèmes

Sens et portée de l’étude

Notions et contenus

1. La valeur (20 heures)

1.1 La valeur et le temps La notion de valeur est centrale en finance et sera présentée sous les angles financier et mathématique afin de mettre en évidence ses liens avec le temps. Actualisation en temps discret et en temps continu
Évaluation d’une obligation : valeur coupon attaché et valeur au pied du coupon
Sensibilité et duration d’une obligation
Évaluation d’une action : modèles à  perpétuité, modèles à  plusieurs périodes
Liens entre la valeur actuelle nette des investissements et la valeur des actions
1.2 La valeur et le risque Les modèles proposés par la théorie financière fournissent des outils pour quantifier le prix du risque. Le modèle d’équilibre des actifs financiers (MEDAF) : fondements, possibilités d’utilisation pratique, limites
Les modèles à  plusieurs facteurs : modèle d’évaluation par l’arbitrage (MEA), modèle de Fama French
La mesure des primes de risque : l’approche historique
1.3 La valeur et l’information Les marchés financiers sont a priori organisés en vue d’assurer aux investisseurs une information financière de qualité et une allocation efficiente des ressources. Cours boursiers
Les différentes formes d’efficience
Les anomalies traitées par la finance comportementale et les bulles spéculatives
Importance de l’hypothèse d’efficience pour la gestion financière
1.4 La valeur et les options Les options constituent à  la fois un outil de couverture des risques et un outil d’analyse de la situation des apporteurs de capitaux. Option : caractéristiques de l’instrument
Déterminants de la valeur d’une option
Évaluation binomiale
Modèle de Black et Scholes

2. Diagnostic financier approfondi (20 heures)

2.1 Analyse financière des comptes consolidés Dès lors qu’une société exerce un contrôle ou une influence notable sur une autre, l’étude de ses seuls comptes individuels ne permet plus de porter un jugement sur sa santé financière. L’étude des comptes consolidés est alors nécessaire, ce qui implique d’en connaître les incidences en matière de diagnostic financier. Démarche du diagnostic et impacts des comptes consolidés
Analyse de l’activité
Analyse de la structure financière
Analyse de la rentabilité : rentabilité
économique et rentabilité des capitaux propres
Analyse par les flux de trésorerie
2.2 Les outils modernes du diagnostic Face aux limites des approches purement comptables du diagnostic financier, de nouvelles approches ont été développées. Analyse de la création de valeur
Analyse de la structure financière à  l’aide des options réelles
Notation

3. Evaluation de l’entreprise (20 heures)

3.1 Evaluation par les flux Différentes approches existent pour évaluer une entreprise. Selon le contexte de l’opération et les caractéristiques de l’entreprise, certaines méthodes seront à  privilégier. Il faut donc être en mesure de déterminer la ou les méthodes adéquates, les mettre en oeuvre et pouvoir expliquer les différences de valorisation auxquelles elles aboutissent. Approches par les flux : revenant aux apporteurs de capitaux, revenant aux actionnaires
Les modèles d’actualisation des dividendes
3.2 Evaluation par approche comparative Le choix des inducteurs
La constitution d’échantillons d’entreprises comparables
Les effets des paramètres sous-jacents sur les conditions d’évaluation
3.3 Evaluation à  travers des approches patrimoniales et mixtes Actif net réévalué
Détermination et justification d’une différence de valeur (goodwill, badwill)

4. Investissement et financement (30 heures)

4.1 Les projets d’investissement Pour assurer sa pérennité, l’entreprise doit investir. La sélection des projets à  réaliser est une étape cruciale dans la vie des entreprises, qui doit tenir compte de nombreux facteurs. Les critères de sélection des projets d’investissement (prise en compte des : projets mutuellement exclusifs, des projets liés)
Approche par les options réelles
4.2 Modalités de financement En fonction de son contexte et de sa taille, l’entreprise met en oeuvre une politique financière afin de financer le plus judicieusement possible les emplois de sa politique économique. Les quasi-fonds propres
Les financements obligataires (simples et particuliers)
Les titres de créance négociables
L’introduction en bourse
Le capital risque
4.3 Le choix d’une structure de financement L’arbitrage entre capitaux propres et dettes résulte d’un certain nombre de facteurs qu’il convient de connaître afin d’optimiser la structure financière de l’entreprise. Théories explicatives du choix de financement

5. La trésorerie (20 heures)

La dimension internationale des entreprises tant dans leur structure (multinationale) que dans leurs activités (import-export) les expose à  des risques supplémentaires. Plusieurs techniques permettent de diminuer leur exposition globale au risque en optimisant l’organisation de leur trésorerie. Le risque résiduel ne pouvant être supprimé, il peut être couvert sur les marchés organisés ou de gré à  gré. Gestion des flux de trésorerie au sein d’un groupe (y compris les aspects spécifiques à un groupe international)
Couverture des risques de change et de taux : contrats standardisés sur les marchés organisés, contrats de gré à  gré

6. Ingénierie financière (30 heures)

6.1 La politique de dividende La politique de dividende consiste, pour une entreprise, à  déterminer le niveau et la forme de la rémunération qu’elle entend verser à  ses actionnaires. Le processus et les effets informationnels du paiement du dividende
La dimension fiscale
6.2 La gestion de la valeur de l’action La recherche de sources de création de valeur ou l’élimination de sources de destruction de valeur pour les actionnaires peuvent conduire les entreprises à  restructurer profondément leurs actifs et passifs. Les rachats d’action : les mécanismes, les effets attendus, la mesure des politiques suivies
Les opérations affectant le nombre d’actions
Les opérations de restructuration (apport partiel d’actif, scission-dissolution, scission partielle avec échange d’actions)
L’introduction de filiales en bourse
6.3 Les fusions et les acquisitions Recherche de synergies et autres facteurs
Le recours aux holdings
Les opérations à  effet de levier
Les offres publiques
6.4 Les opérations sur les dettes et sur les créances Le désendettement (defeasance) et la titrisation : objectifs et modalités
6.5 Les opérations de désinvestissement et de liquidation dans un contexte de défaillance Effets attendus sur la valeur et logique des cessions
Processus de redressement
Processus de liquidation
6.6 Ethique et gouvernement d’entreprise Prise en compte de l’éthique dans le management
financier de l’entreprise
Politique de rémunération des dirigeants

Indications complémentaires

2.1 Les éléments fondamentaux du diagnostic financier ont été abordés dans le programme du DCG. Au niveau du DSCG, il s’agit d’une part, de compléter l’approche par des méthodes d’analyse complémentaires et d’autre part, d’élargir le champ du diagnostic aux groupes. Pour l’analyse de l’activité, on s’intéressera en particulier à  la formation du résultat et à  l’information sectorielle.
Au-delà  des calculs, le candidat devra être en mesure de construire l’analyse et d’en extraire des commentaires. Par ailleurs, il n’est pas demandé de maîtriser dans le détail les règles de consolidation mais leurs principes fondamentaux et leurs incidences en termes d’analyse.
4.1 Les éléments fondamentaux de la politique d’investissement ont été abordés dans le programme du DCG. Au niveau du DSCG, il s’agit d’une part, d’approfondir la démarche par une approche complémentaire et d’étudier le cas de projets multiples. L’étude des projets d’investissement prendra en compte : le rationnement du capital, l’inflation et le risque de change.
4.2 Les modalités de financement étudiées en DCG sont complétées par d’autres formes de financement qui font, en particulier, appel au marché financier.
4.3 Dans cette étude on intégrera l’impact des coùts de défaillance, des coùts d’accès au capital et des coùts d’agence.
6.2 Les opérations affectant le nombre d’actions visent : la division des titres, la distribution d’actions gratuites, le versement de dividendes en actions.